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02
June
2025

Produits dopants en athlétisme : quand le quotidien devient risqué
En athlétisme comme dans d'autres sports, le dopage fait souvent l’actualité.

En athlétisme comme dans d'autres sports, le dopage fait souvent l’actualité. Mais derrière les grands scandales, il existe une réalité plus discrète : celle des produits interdits que l’on peut consommer sans le savoir, à travers des médicaments courants.
Chaque année, l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) publie la liste des substances interdites. Cette liste, utilisée par toutes les fédérations sportives, est mise à jour régulièrement pour suivre l’évolution des traitements et des pratiques. Elle compte plusieurs centaines de substances, regroupées en 14 grandes catégories, dont certaines concernent aussi les méthodes de dopage (comme les transfusions ou manipulations génétiques).
Sur cette liste on peut trouver un très grand nombre de produits dopants, qui sont tous catégorisés selon leurs utilisations ou leurs caractéristiques. Ils sont classés en 14 grandes catégories :
- S0 : Substances non approuvées
- S1 : Agents anabolisants
- S2 : Hormones peptidiques, facteurs de croissance, substances apparentées et mimétiques
- S3 : Bêta-2-agonistes
- S4 : Modulateurs hormonaux
- S5 : Diurétiques et agents masquants
- M1 - M2 - M3 : Méthodes interdites
- S6 : Stimulants
- S7 : Narcotiques
- S8 : Cannabinoïdes
- S9 : Glucocorticoïdes
- P1 : Bêtabloquants.
Certaines substances sont interdites en permanence, d’autres uniquement en compétition, et quelques-unes sont tolérées sous conditions. Ce que l’on sait moins, c’est qu’un grand nombre de ces produits peuvent se retrouver dans des médicaments du quotidien, parfois à l’insu des athlètes. Voici quelques exemples concrets :
- Les stimulants, comme la pseudoéphédrine (présente dans le Dolirhume, l’Actifed ou l’Humex) ou l’éphédrine (dans certains décongestionnants), sont souvent utilisés contre le rhume ou la fatigue.
- Les glucocorticoïdes, que l’on peut retrouver dans les médicaments et pommades contre l’eczéma, dans les inhalateurs pour l’asthme (Flixotide, Seretide) ou dans les comprimés (Solupred, Cortancyl).
- Les bêta-2-agonistes, comme le salbutamol (Ventoline), le formotérol ou le salmétérol, sont des traitements classiques contre l’asthme ou les troubles respiratoires.
- Les narcotiques, souvent présents dans les analgésiques puissants, dans lesquels on peut retrouver du tramadol ou de la codéine (Codoliprane).
- Les diurétiques et agents masquants, présents dans les médicaments contre l’hypertension ou la rétention d’eau. Ils peuvent contenir du furosémide (Lasilix) ou de l’hydrochlorothiazide.
- Les modulateurs hormonaux, dont le tamoxifène (traitement hormonal du cancer du sein) ou le clomifène (traitement de l’infertilité), peuvent être problématiques.
Le véritable danger, c’est que certains composants dopants ne sont pas toujours clairement mentionnés sur les emballages. C’est pourquoi tous les athlètes doivent redoubler de vigilance. Avant de prendre le moindre traitement, une vérification rigoureuse s’impose.
Il est également possible de se référer aux listes officielles ou aux applications spécialisées (comme Global DRO ou l’appli Sport Protect) pour vérifier les traitements.
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AFLD - Agence française de luttecontre le dopage
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