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30

June

2025

Entraîneurs femmes en athlétisme

Les femmes entraîneurs dans le monde du sport sont peu représentées

Les femmes entraîneurs dans le monde du sport sont peu représentées, mais il y a une progression ces dernières années. Cela est dû aux actions de celles qui occupent le poste et essayent de faire bouger les choses en montrant qu’il est possible d’être « entraîneur-e » pour tout niveau.

 

Pour autant, toutes n’ont pas vocation à le devenir, pour différentes raisons, comme ne pas avoir l’envie, ne pas avoir le temps ou ne pas oser se lancer dans cette profession. Car il ne faut pas oublier qu’être entraîneur(e) demande beaucoup d’investissement et donc du temps, ce que tout le monde ne peut pas se permettre.

 

L’athlétisme ne fait pas exception dans cette faible représentation des femmes au poste d’entraîneur. La particularité de l’athlétisme va se situer au niveau des catégories et selon celles-ci il peut y avoir plus ou moins de femmes entraîneurs. Si nous prenons l’exemple du Val-de-Marne, il y a beaucoup d’entraîneurs femmes chez les jeunes, de baby-athlé aux benjamins-minimes. Mais lorsque l’on passe à la spécialisation et aux catégories cadets, juniors, espoirs et seniors, nous n’en comptons que 4, ce qui est un faible nombre si nous le comparons à celui des entraîneurs masculins. Mais comme dit précédemment la fonction d’entraîneur demande du temps et beaucoup d’investissements et ce n’est pas à la portée de tous.

 

Pour celles qui se sont jetées dans l’aventure, c’est d’abord sur la piste, en tant que pratiquantes, qu’elles ont découvert et aimé l’athlétisme. Certaines ont changé de club au fil des années, d’autres sont restées attachées à leur club de jeunesse, mais toutes ont conservé cette envie de s’investir dans la transmission, devenant entraîneur(e)s par passion, chacune avec sa façon de travailler afin de faire évoluer la pratique de l'athlétisme et de ses différentes disciplines dans leur groupe d’entraînement respectif.

 

Chacune encadre aujourd’hui dans la ou les disciplines qu’elles ont elles-mêmes pratiquées, mais pas uniquement. Elles interviennent bien sûr dans leur(s) spécialité(s), mais également dans d’autres disciplines, ce qui leur permet de suivre des groupes diversifiés, tant sur le plan du niveau que des objectifs.

 

L’un des points communs qu’elles soulignent est la nécessité de s’adapter :

·       À l’état physique, mental ou personnel de l’athlète au moment où il/elle arrive à l’entraînement.

·       À ses besoins, ses fragilités, ou encore à son rythme. C’est d’ailleurs ce qui motive certaines à proposer des programmes personnalisés, car chaque athlète est unique.

 

Si leurs profils sont divers, elles ont en commun un fort engagement. Sur le bord du stade, ces femmes jouent un rôle essentiel dans le développement de l’athlétisme val-de-marnais. Qu’elles entraînent un petit groupe ou un grand, leur investissement contribue à la structuration et à la dynamique des clubs.

 

Dans un contexte où la féminisation des fonctions d'encadrement reste un enjeu national, le Val-de-Marne peut s’appuyer sur ces femmes passionnées, compétentes et inspirantes.

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AE

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